Auvergne Rhône Alpes : une grande région de vin
En Auvergne-Rhône-Alpes, le vin est une très ancienne tradition culturelle ! Les premières traces écrites attestant de la présence de vignes remontent à 2000 ans… Les Romains, mais aussi les Arvernes, faisaient commerce du précieux nectar. L’écrivain Pline l’Ancien décrivait déjà, dans son Histoire Naturelle, un cépage remarquable sur les terres de Condrieu et Côte Rôtie (69) !

Au Moyen-Âge, l’Église prend la main sur la culture de la vigne. Celle-ci se développe dans les abbayes et des cités épiscopales comme Vienne, Lyon, Valence, Grenoble. Le vin d’Auvergne a les faveurs des rois dès le XIIe siècle et s’exporte en masse.
Quelques siècles plus tard, en 1870, la région compte 220 000 hectares de vignes. Son profil viticole est déjà bien en place : grands domaines nobles et capitaux de la bourgeoisie lyonnaise dans le Beaujolais ; petits et moyens propriétaires en Bugey, Savoie, Drôme et Ardèche méridionale, villages vignerons dans l’Allier et le Puy-de-Dôme, et îlots d’excellences en vallée du Rhône. Les savoir-faire progressent, la qualité aussi.

Au début du XXe siècle, la crise du Phylloxera affaiblit la production… Qui se restructure autour des premières AOC de la région, dès 1936 : Saint-Péray en Ardèche, l’Hermitage dans la Drôme, et bien-sûr les Beaujolais et Côtes-du-Rhône !
Suivent la Savoie, le Bugey, les Coteaux-du-Lyonnais, la Côte Roannaise, les Côtes du Forez, les Côtes du Vivarais, le Diois, le Saint-Pourçain, Grignan-les-Adhémar, les Côtes d’Auvergne, et les IGP départementaux.

Cette extraordinaire carte des vins s’enrichit chaque jour du savoir-faire de vignerons engagés. Infatigables passionnés, ils emmènent ces terroirs vers l’avenir en sublimant leur héritage.

La filière en chiffres




